Titre : |
Le choix de descripteurs paysagers en tant qu'indicateurs d'un risque épidémiologique. le cas de l'echinococcus multiocularis : 7èmes rencontres de Théo Quant |
Type de document : |
acte de colloque |
Auteurs : |
Tolle F. ; Jean-Christophe Foltête ; Combes B. ; Cliquet F. ; Giraudoux P. ; François-Pierre Tourneux ; Cécile Tannier, Editeur scientifique |
Editeur : |
ThéMA |
Importance : |
9 p. |
Langues : |
Français (fre) |
Tags : |
Epidémiologie Paysage Ecchinococcose Risque |
Résumé : |
Echinococcus multilocularis (Em) est un parasite responsable chez l’homme d’une maladie grave :
l’échinococcose alvéolaire. La contamination humaine peut se produire par ingestion accidentelle d’oeufs du parasite. Un
programme européen d’épidémiosurveillance, EchinoRisk, est actuellement en cours. En France, ce programme, mené
conjointement par l’ERZ (Entente interdépartementale de lutte contre la Rage et autres Zoonoses), l’AFSSA (Agence
Française de Sécurité Sanitaire des Aliments) et l’Université de Franche-Comté (UFC - unités de recherche Laboratoire de
Biologie Environnementale et ThéMA), a permis jusqu’à présent de collecter 5 820 échantillons localisés de fèces de
renards. À ce jour, 1 445 échantillons ont été analysés parmi lesquels 53 ont révélé la présence du parasite. Cette base de
données spatialisée a permis de développer sur SIG un protocole de recherche des indicateurs paysagers propices à la
présence du cycle parasitaire dans l’environnement, à la suite des travaux de plusieurs équipes d’écologie du paysage. La
description de la composition et de la configuration des paysages constitue une étape nécessaire à la compréhension des
facteurs de risque. En effet, le paysage conditionne l’utilisation de l’espace par le renard mais aussi la continuité du cycle
sylvatique d’Em. Ces paramètres, en influant sur la charge parasitaire dans l’environnement, jouent un rôle dans le risque
de contamination. Deux niveaux d’échelle ont été choisis pour définir une typologie des contextes paysagers au sein desquels
le parasite est présent. Le calcul de la prévalence de chaque type paysager nous a conduits à hiérarchiser la vulnérabilité
attendue dans les 17 cas identifiés. Cette gradation dans le risque a ensuite été représentée spatialement et étendue Ã
l’ensemble du territoire français, permettant ainsi d’évaluer en tout point de l’espace la capacité théorique du paysage Ã
héberger le cycle parasitaire. Une collecte de terrain ciblée sur les zones présumées à risque sur le plan épidémiologique
pourrait permettre de valider les hypothèses écologiques et géographiques. |
Laboratoire : |
ThéMA |
Equipe : |
Paysage & Cadre de vie |
Type : |
Com avec acte |
Publication de Théma : |
Oui |
Le choix de descripteurs paysagers en tant qu'indicateurs d'un risque épidémiologique. le cas de l'echinococcus multiocularis : 7èmes rencontres de Théo Quant [acte de colloque] / Tolle F. ; Jean-Christophe Foltête ; Combes B. ; Cliquet F. ; Giraudoux P. ; François-Pierre Tourneux ; Cécile Tannier, Editeur scientifique . - ThéMA, [s.d.] . - 9 p. Langues : Français ( fre)
Tags : |
Epidémiologie Paysage Ecchinococcose Risque |
Résumé : |
Echinococcus multilocularis (Em) est un parasite responsable chez l’homme d’une maladie grave :
l’échinococcose alvéolaire. La contamination humaine peut se produire par ingestion accidentelle d’oeufs du parasite. Un
programme européen d’épidémiosurveillance, EchinoRisk, est actuellement en cours. En France, ce programme, mené
conjointement par l’ERZ (Entente interdépartementale de lutte contre la Rage et autres Zoonoses), l’AFSSA (Agence
Française de Sécurité Sanitaire des Aliments) et l’Université de Franche-Comté (UFC - unités de recherche Laboratoire de
Biologie Environnementale et ThéMA), a permis jusqu’à présent de collecter 5 820 échantillons localisés de fèces de
renards. À ce jour, 1 445 échantillons ont été analysés parmi lesquels 53 ont révélé la présence du parasite. Cette base de
données spatialisée a permis de développer sur SIG un protocole de recherche des indicateurs paysagers propices à la
présence du cycle parasitaire dans l’environnement, à la suite des travaux de plusieurs équipes d’écologie du paysage. La
description de la composition et de la configuration des paysages constitue une étape nécessaire à la compréhension des
facteurs de risque. En effet, le paysage conditionne l’utilisation de l’espace par le renard mais aussi la continuité du cycle
sylvatique d’Em. Ces paramètres, en influant sur la charge parasitaire dans l’environnement, jouent un rôle dans le risque
de contamination. Deux niveaux d’échelle ont été choisis pour définir une typologie des contextes paysagers au sein desquels
le parasite est présent. Le calcul de la prévalence de chaque type paysager nous a conduits à hiérarchiser la vulnérabilité
attendue dans les 17 cas identifiés. Cette gradation dans le risque a ensuite été représentée spatialement et étendue Ã
l’ensemble du territoire français, permettant ainsi d’évaluer en tout point de l’espace la capacité théorique du paysage Ã
héberger le cycle parasitaire. Une collecte de terrain ciblée sur les zones présumées à risque sur le plan épidémiologique
pourrait permettre de valider les hypothèses écologiques et géographiques. |
Laboratoire : |
ThéMA |
Equipe : |
Paysage & Cadre de vie |
Type : |
Com avec acte |
Publication de Théma : |
Oui |
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