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Auteur Roger Vicherman |
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Hyper-mobilité et politiques publiques / Yves Crozet
Titre : Hyper-mobilité et politiques publiques : Changer d'époque? Type de document : texte imprimé Auteurs : Yves Crozet, Auteur ; Roger Vicherman, Préfacier, etc. Editeur : Economica Année de publication : 2016 Importance : 190 p. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7178-6862-3 Langues : Français (fre) Tags : politique des transports France aspect économique politique publique Résumé : L'hyper-mobilité n'est pas un slogan, c'est un constat. En France, chaque habitant parcourt plus de 40 km par jour, dix fois plus qu'il y a deux siècles. L'accroissement tendanciel des vitesses de déplacement est à l'origine de cette révolution qui a pu se réaliser sans accroître les budgets temps de déplacement, environ une heure par jour. Les marchandises ne sont pas en reste en matière d'hyper-mobilité. En ne prenant en compte que les transports domestiques, pour chaque habitant, 140 kg de marchandises sont déplacés chaque jour sur 100 km !
Après avoir établi l'évidence de l'hyper-mobilité, l'ouvrage en présente les fondements : une hausse tendancielle des revenus qui fait du temps disponible le bien le plus précieux. La même logique pousse à l'hyper-connectivité, une autre façon de « gagner du temps ». La société du temps libre est donc paradoxalement une société du temps rare. La recherche du temps gagné se heurte à des limites individuelles mais aussi collectives notamment économiques, énergétiques et environnementales. C'est ainsi que, progressivement, nous changeons d'époque ce qui ne signifie pas catastrophe ou régression. Le « monde fini » dans lequel nous entrons n'est pas celui de la dernière goutte de pétrole ou du retour généralisé à la pénurie. Il ne sera pas non plus celui de la fin des embouteillages grâce aux voitures automatiques, ou du règne des avions supersoniques et des trains à 1 000 km/h.
Plus simplement, nous allons devoir composer avec deux « innovations » importunes et pourtant opportunes :
le progrès technique dans les transports continuera à cibler les gains de temps, mais pas sous la forme d'un accroissement des vitesses de déplacement ;
le subventionnement systématique de la mobilité sera remis en cause du fait des rendements décroissants de la vitesse et du coût croissant des politiques publiques.Publication de Théma : Non Hyper-mobilité et politiques publiques : Changer d'époque? [texte imprimé] / Yves Crozet, Auteur ; Roger Vicherman, Préfacier, etc. . - Economica, 2016 . - 190 p.
ISBN : 978-2-7178-6862-3
Langues : Français (fre)
Tags : politique des transports France aspect économique politique publique Résumé : L'hyper-mobilité n'est pas un slogan, c'est un constat. En France, chaque habitant parcourt plus de 40 km par jour, dix fois plus qu'il y a deux siècles. L'accroissement tendanciel des vitesses de déplacement est à l'origine de cette révolution qui a pu se réaliser sans accroître les budgets temps de déplacement, environ une heure par jour. Les marchandises ne sont pas en reste en matière d'hyper-mobilité. En ne prenant en compte que les transports domestiques, pour chaque habitant, 140 kg de marchandises sont déplacés chaque jour sur 100 km !
Après avoir établi l'évidence de l'hyper-mobilité, l'ouvrage en présente les fondements : une hausse tendancielle des revenus qui fait du temps disponible le bien le plus précieux. La même logique pousse à l'hyper-connectivité, une autre façon de « gagner du temps ». La société du temps libre est donc paradoxalement une société du temps rare. La recherche du temps gagné se heurte à des limites individuelles mais aussi collectives notamment économiques, énergétiques et environnementales. C'est ainsi que, progressivement, nous changeons d'époque ce qui ne signifie pas catastrophe ou régression. Le « monde fini » dans lequel nous entrons n'est pas celui de la dernière goutte de pétrole ou du retour généralisé à la pénurie. Il ne sera pas non plus celui de la fin des embouteillages grâce aux voitures automatiques, ou du règne des avions supersoniques et des trains à 1 000 km/h.
Plus simplement, nous allons devoir composer avec deux « innovations » importunes et pourtant opportunes :
le progrès technique dans les transports continuera à cibler les gains de temps, mais pas sous la forme d'un accroissement des vitesses de déplacement ;
le subventionnement systématique de la mobilité sera remis en cause du fait des rendements décroissants de la vitesse et du coût croissant des politiques publiques.Publication de Théma : Non Réservation
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